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EXPOSITION PICASSO PRIMITIF

Musée du Quai Branly, 75007 Paris
2017

« Picasso Primitif » présentée en Galerie Jardin du Musée du Quai Branly lève le voile sur le rapport étroit de Picasso avec les arts primitifs. L’exposition rend compte du bouleversement provoqué par cette découverte et des résurgences qu’elle aura entraîné sur son œuvre tout au long de sa vie.L’exposition a été imaginée selon deux approches complémentaires.
La première vise à retracer au fil d’une minutieuse chronologie la rencontre entre Picasso et les arts primitifs, les œuvres qu’il a acquises et celles avec lesquelles il a vécu. Le long d’un couloir sinueux et à l’appui d’une timeline graphique qui couvre la période 1906-1974, la scénographie prend la forme d’une enquête fastidieuse ponctuée de documents, témoignages, anecdotes, photos, citations.

Dans le second espace décloisonné et divisé en trois thématiques, les œuvres de Picasso répondent aux masques et sculptures du monde entier. La scénographie consiste ici à créer un parcours continu tel un grand fleuve sinueux depuis lequel le visiteur, naturellement transporté, découvre de part et d’autre des œuvres posées comme des personnages sur des socles s’apparentant à des berges.
Pour accompagner ce mouvement et renforcer l’effet d’intensité jusqu’à l’espace dramatisé de la fin, cette promenade débute dans une atmosphère entièrement blanche pour aboutir progressivement au noir complet qui sert d’écrin à des statues ésotériques.

EXPOSITION OUVRIR L’ALBUM DU MONDE, PHOTOGRAPHIES 1842-1896

Louvre Abu Dhabi, Émirats arabes unis
Concours 2017

Il s’agit littéralement de se plonger dans une aventure, celle des pionniers de l’histoire de la photographie. Chacun doit, au sortir de l’exposition, avoir pris conscience de l’importance qu’a pu représenter le travail de tous ces précurseurs – créateurs de génie, explorateurs de planète, inventeurs visionnaires – sur l’environnement de notre vie quotidienne, «l’image » au fil du temps n’a pas perdu son influence magique.
Le parcours de l’exposition comporte six sections clairement identifiées par des ambiances et mises en scènes spécifiques et variées : En miroir du monde / Des mondes exportables / Tout voir, tout prendre / Atlas et compilation / Appropriation du medium photographique / Invisibilités.

L’objectif est de donner à voir, au-delà du contenu de l’image, la matérialité des objets présentés, essentielle dans le parcours sensoriel de l’exposition, mais aussi dans un but pédagogique pour donner des clefs sur le sens social et historique du médium. Au-delà de l’homogénéité apparente des œuvres exposées, la scénographie reflète par les changements d’atmosphères et de circulation, la pluralité des approches et des sujets traités par les opérateurs, et met à l’honneur la richesse de la production photographique internationale dès les premières décennies du médium.
Une balade agréable mais rapidement effectuée pour certains, une découverte évocatrice pour d’autres, une réelle possibilité de s’instruire pour les derniers, le parcours a été conçu comme une promenade aisée que chacun peut effectuer selon sa propre notion du plaisir de découvrir.

EXPOSITION LES NABIS ET LE DECOR MODERNE, UN DIALOGUE ORIENT-OCCIDENT

Louvre Abu Dhabi, Émirats arabes unis
Concours 2017

L’exposition aborde la question de la naissance du décor moderne à travers la présentation d’une quarantaine de peintures décoratives réalisées par les Nabis (Maurice Denis, Paul et Marguerite Sérusier, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel) et par Odilon Redon conservées dans les collections du musée d’Orsay. Cette sélection est ponctuellement complétée par des prêts du Louvre Abu-Dhabi et du musée Guimet.
Le parcours de l’exposition comprend 4 sections illustrant les principes esthétiques qui ont guidé ces artistes vers un renouveau de la peinture décorative à la fin du XIXe siècle et au tournant du XXe siècle sous l’influence de l’art japonais. Le dialogue entre culture occidentale et culture orientale constitue un enjeu important de la scénographie.

Le parti pris de la mise en scène de cette quarantaine d’œuvres est de créer un fil directeur à l’histoire que l’on compte raconter tout au long des quatre sections ,et pour cela, d’utiliser la couleur comme un outil d’aide à cette mise en lumière. La couleur ne se limite pas ici uniquement à une fonction décorative mais doit permettre de faire comprendre qu’elle était un véritable enjeu dans le discours du groupe des peintres nabis.
Le parcours est fluide avec des espaces ouverts permettant d’apercevoir certaines œuvres d’une section à l’autre de l’exposition. Les enjeux de la scénographie sont multiples : mettre en valeur des œuvres de techniques et de formats différents, assurer le lien entre peintures occidentales et art japonais, équilibrer les espaces de contemplation et les dispositifs de médiation.

EXPOSITION LES FORETS NATALES

Musée du Quai Branly, 75007 Paris
2018

L’Afrique équatoriale atlantique a donné aux arts africains quelques-uns de ses plus exceptionnels chefs-d’œuvre. De la puissance plastique des Fang à l’élégance naturaliste des Punu, Les Forêts Natales présente un panorama des principaux styles artistiques de cette vaste région.
Avant même de pénétrer dans l’exposition une carte géographique renseigne le visiteur. L’entrée se fait dans une pièce ovale plongée dans le noir avec un objet unique flottant sur un disque lumineux, la statuette Nzimu, puis 4 régions se succèdent. Région Nord: Une succession de vitrines individuelles indique au visiteur le chemin à suivre. Soudain au sortir d’une courbe les vitrines se regroupent, et on découvre un vaste espace ponctué de vitrines lumineuses rassemblées en ordres variés. L’atmosphère irréelle est renforcée par le fond de scène baigné dans une lumière blanche.

Région Est: Déjà depuis le Nord on aperçoit de loin cet objet métallique informel qui scintille dans une lumière cuivrée. Il s’agit d’un grand ruban constitué de près de 150 figures reliquaires. C’est la pièce maitresse de cette zone, elle joue sur un effet de surprise provoqué par l’accumulation et la dominante métallique et dorée. Région Centre: L’intensité de la lumière baisse de quelques degrés. Les sous-ensembles sont présentés en alignement sur des « socles ruban » symbolisant le mouvement des peuples. Sur le fond de décor on devine les ombres distordues des masques symbolisant les esprits.
Région Sud: Ce mouvement nous dirige vers l’espace Sud, tout s’assombrit l’espace se rétrécit,les petits groupes de vitrines sont adossés à des écrans de papier sur lesquels se dessinent les ombres des objets présentés. Dernière étape, la figure protectrice Punu est seule au milieu de la pièce, flottant sur un disque lumineux en écho à la statuette Nzimu présentée en préambule. La boucle est bouclée.

Exposition Upside down Les Arctiques

Musée du quai Branly, 75007 Paris, France
2008-2009

De septembre 2008 à janvier 2009, le Musée du Quai Branly présentent en parallèle les deux expositions « Upside Down Les Arctiques » et « l’Esprit Mingei au Japon ».
Quoique très différentes, chacune des deux expositions se caractérise conceptuellement par la recherche d’une grande simplicité, reflet de l’environnement extraordinaire des régions arctiques et de son immensité pour UPSIDE DOWN, élément fondamental avec l’humilité et la modestie « nourrissant la beauté tout comme la vertu humaine » pour Yanagi Soetsu, promoteur du mouvement MINGEI. Pour UPSIDE DOWN, nous avons cherché à retranscrire les perceptions sensorielles de ce paysage pour provoquer la réceptivité du visiteur aux objets aussi bien utilitaires qu’intimes. Pour MINGEI, cette recherche de simplicité s’est traduite par la création d’un seul et même support de présentation permettant au visiteur d’avoir une perception claire et immédiate à la fois de l’objet isolé et de sa place dans un ensemble.

La réflexion s’est en premier lieu portée sur la manière d’inscrire les deux projets dans l’espace existant avec pour objectif de se fondre naturellement dans les formes et les volumes de la galerie Jardin. Dans un second temps, il s’est agi de choisir l’implantation idéale de chacune des deux expositions sur l’ensemble de la surface, de manière à être en accord avec le principe évoqué ci-dessus et avec les indications évoquées par les deux commissaires des expositions dans le « programme détaillé des expositions ».
Ainsi, l’espace de l’exposition UPSIDE DOWN – accessible sur la gauche une fois la rampe descendue – s’évase depuis le hall d’entrée jusqu’à la façade Nord avec pour limite Ouest un mur situé à l’emplacement du rideau « Issey Miyake »  et pour limite Est la cloison de séparation avec l’autre exposition, cloison courbe située au dessous de la rampe aérienne. Le reste de la surface de la galerie est consacrée à l’espace de l’exposition MINGEI qui s’étire le long de la façade Sud-Est.

Exposition l’esprit Mingei au Japon

Musée du quai Branly, 75007 Paris, France
2008-2009

De septembre 2008 à janvier 2009, le Musée du Quai Branly présentent en parallèle les deux expositions « Upside Down Les Arctiques » et « l’Esprit Mingei au Japon ».
Quoique très différentes, chacune des deux expositions se caractérise conceptuellement par la recherche d’une grande simplicité, reflet de l’environnement extraordinaire des régions arctiques et de son immensité pour UPSIDE DOWN, élément fondamental avec l’humilité et la modestie « nourrissant la beauté tout comme la vertu humaine » pour Yanagi Soetsu, promoteur du mouvement MINGEI. Pour UPSIDE DOWN, nous avons cherché à retranscrire les perceptions sensorielles de ce paysage pour provoquer la réceptivité du visiteur aux objets aussi bien utilitaires qu’intimes. Pour MINGEI, cette recherche de simplicité s’est traduite par la création d’un seul et même support de présentation permettant au visiteur d’avoir une perception claire et immédiate à la fois de l’objet isolé et de sa place dans un ensemble.

La réflexion s’est en premier lieu portée sur la manière d’inscrire les deux projets dans l’espace existant avec pour objectif de se fondre naturellement dans les formes et les volumes de la galerie Jardin. Dans un second temps, il s’est agi de choisir l’implantation idéale de chacune des deux expositions sur l’ensemble de la surface, de manière à être en accord avec le principe évoqué ci-dessus et avec les indications évoquées par les deux commissaires des expositions dans le « programme détaillé des expositions ».
Ainsi, l’espace de l’exposition UPSIDE DOWN – accessible sur la gauche une fois la rampe descendue – s’évase depuis le hall d’entrée jusqu’à la façade Nord avec pour limite Ouest un mur situé à l’emplacement du rideau « Issey Miyake »  et pour limite Est la cloison de séparation avec l’autre exposition, cloison courbe située au dessous de la rampe aérienne. Le reste de la surface de la galerie est consacrée à l’espace de l’exposition MINGEI qui s’étire le long de la façade Sud-Est.

Foire Art Paris + Guest

Grand Palais, 75001 Paris, France
2010

Fidèle exposant de Art Paris depuis 2006 Jean Brolly a fait le choix d’inviter l’architecte Jean de Gastines. Ils veulent, ensemble, réaliser un stand inhabituel, très différent de ceux que l’on voit dans les foires d’art.
Ce choix audacieux permet un dialogue intéressant entre architecture et art contemporain. La ligne artistique défendue par Jean Brolly a de nombreux points communs avec les règles de la construction – les œuvres de François Morellet, David Tremlett, Michel Verjux, Nicolas Chardon utilisent souvent ces principes. La ligne architecturale défendue par Jean de Gastines  repose sur une conception claire des fonctions et une économie des moyens dans le respect de l’environnement. Le bois est le matériau de prédilection de Jean de Gastines.
Ses réalisations telles que les termes de Jonzac (2000) ou les 200 cottages Center Parcs Bois Francs de Verneuil sur Avre (2006) sont, à ce titre, remarquables. Exposition 18-22 mars 2010.