Louvre Abu Dhabi
Il s’agit littéralement de se plonger dans une aventure, celle des pionniers de l’histoire de la photographie. Chacun doit, au sortir de l’exposition, avoir pris conscience de l’importance qu’a pu représenter le travail de tous ces précurseurs – créateurs de génie, explorateurs de planète, inventeurs visionnaires – sur l’environnement de notre vie quotidienne, «l’image » au fil du temps n’a pas perdu son influence magique.
Le parcours de l’exposition comporte six sections clairement identifiées par des ambiances et mises en scènes spécifiques et variées : En miroir du monde / Des mondes exportables / Tout voir, tout prendre / Atlas et compilation / Appropriation du medium photographique / Invisibilités.
L’objectif est de donner à voir, au-delà du contenu de l’image, la matérialité des objets présentés, essentielle dans le parcours sensoriel de l’exposition, mais aussi dans un but pédagogique pour donner des clefs sur le sens social et historique du médium. Au-delà de l’homogénéité apparente des œuvres exposées, la scénographie reflète par les changements d’atmosphères et de circulation, la pluralité des approches et des sujets traités par les opérateurs, et met à l’honneur la richesse de la production photographique internationale dès les premières décennies du médium.
Une balade agréable mais rapidement effectuée pour certains, une découverte évocatrice pour d’autres, une réelle possibilité de s’instruire pour les derniers, le parcours a été conçu comme une promenade aisée que chacun peut effectuer selon sa propre notion du plaisir de découvrir.
Exposition Les Nabis et le décor moderne, un dialogue orient-occident
LOUVRE ABU DHABI,
ÉMIRATS ARABES UNIS
CONCOURS 2017
L’exposition aborde la question de la naissance du décor moderne à travers la présentation d’une quarantaine de peintures décoratives réalisées par les Nabis (Maurice Denis, Paul et Marguerite Sérusier, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel) et par Odilon Redon conservées dans les collections du musée d’Orsay. Cette sélection est ponctuellement complétée par des prêts du Louvre Abu-Dhabi et du musée Guimet.
Le parcours de l’exposition comprend 4 sections illustrant les principes esthétiques qui ont guidé ces artistes vers un renouveau de la peinture décorative à la fin du XIXe siècle et au tournant du XXe siècle sous l’influence de l’art japonais. Le dialogue entre culture occidentale et culture orientale constitue un enjeu important de la scénographie.
Le parti pris de la mise en scène de cette quarantaine d’œuvres est de créer un fil directeur à l’histoire que l’on compte raconter tout au long des quatre sections ,et pour cela, d’utiliser la couleur comme un outil d’aide à cette mise en lumière. La couleur ne se limite pas ici uniquement à une fonction décorative mais doit permettre de faire comprendre qu’elle était un véritable enjeu dans le discours du groupe des peintres nabis.
Le parcours est fluide avec des espaces ouverts permettant d’apercevoir certaines œuvres d’une section à l’autre de l’exposition. Les enjeux de la scénographie sont multiples : mettre en valeur des œuvres de techniques et de formats différents, assurer le lien entre peintures occidentales et art japonais, équilibrer les espaces de contemplation et les dispositifs de médiation.
